Le ministre  gabonais des Eaux et Forêts, de la Préservation de l’environnement, chargé du Climat et du Conflit Homme-Faune, le Colonel Ntossui Allogo, dans ce propos recueilli, a récemment situé le rôle du Gabon au sein de ces assises pour l’évolution de l’action climatique et la préservation de la biodiversité.

En effet le Gabon est au cœur de la gestion durable des forêts du bassin Congo-Ogooué et de la préservation de la biodiversité. Ces écosystèmes sont cruciaux pour la survie de l’humanité. Aujourd’hui, le modèle d’exploitation durable des forêts du Gabon, engagé en première ligne depuis plusieurs décennies, est reconnu à travers le monde. Ce sommet est donc un moment clé pour avancer sur l’action climatique et la préservation de la biodiversité.

Ainsi, pour le Gabon, sa ferme implication dans ces discussions fixées sur trois jours du 26 au 28 octobre, et auxquelles prennent part les autorités de la transition, vise trois enjeux principaux, parvenir à fédérer les 3 bassins en prélude de la COP28 en vue de définir les points communs qui seront portés par la forêt Amazonienne, le bassin du Congo, et la forêt de Bornéo et du Mékong ; ce sera l’occasion pour le Gabon de faire le bilan de l’exécution de l’Accord de Paris qui consiste à évaluer si nos efforts sont alignés avec ceux de l’Accord de Paris ; et de proposer des solutions concrètes pour une gestion plus durable des forêts et une meilleure valorisation de leur rôle au bénéfice de nos pays.

Des intérêts à défendre pour le  Gabon 

Ce sommet regroupe trois grands bassins, à savoir Amazonie – Congo – Bornéo Mékong Asie du Sud-Est. Il s’agit d’un grand ensemble qui devrait se mobiliser pour fédérer, consolider un plaidoyer afin de répondre aux objectifs qui touchent à la gestion durable de ses forêts et l’impact que cela pourra avoir sur le plan climat, environnement et financier.

Dans la charte de transition, le président de la transition, le général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, a bien mentionné que ces questions, de la biodiversité, du climat, occupent une place de taille dans sa politique de gouvernance. Ce sommet des 3 bassins est l’opportunité de discuter des différents types de crédits carbone qui aujourd’hui peuvent être valorisés sur le marché, ainsi que les différents mécanismes de compensation, notamment de la perte de la biodiversité. Cela dans l’optique de mobiliser les ressources supplémentaires pour lutter contre les changements climatiques et préserver les forêts.

 

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